Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.

Cette semaine

J’ai beaucoup travaillé en lien avec la Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE) dont je fais partie et j’ai profité du déconfinement pour reprendre pied à l’extérieur de chez moi.

Mes joies

  • Si je publie ces notes le 31 mai, ce n’est pas pour rien : à partir de demain, je suis salariée de l’Ouvre-boîtes 44. J’ai signé mon CESA, Contrat d’Entrepreneuse Salariée Associée. C’est un CDI qui me permet d’être autonome sur mon activité. Mon salaire dépend directement de mon chiffre d’affaire.
  • La bibliothèque départementale du Loir-et-Cher a retenu ma proposition de formation sur l’inclusion numérique pour les Séniors, formation qui aura lieu en novembre ou décembre… 2021 ! Il faut d’ailleurs que je précise mon programme de l’année prochaine sur mon site et que je m’achète un agenda 2020-2021.
  • Les premières balades et un passage rapide en librairie m’ont vraiment fait du bien.
  • J’ai proposé sur Twitter et Mastodon à des personnes volontaires de tester ma première formation à distance autour des Actions culturelles en bibliothèque. J’ai eu plein de volontaires, il faut donc se retrousser les manches, organiser les dates et finaliser le contenu !
  • J’ai participé en tant qu’entrepreneuse à un séminaire de l’équipe de la CAE qui portait sur les outils numériques. Le but était de faire un état des lieux de l’existant, de ce qui fonctionne bien et de ce qu’il faudrait améliorer et enfin des manques. C’était très intéressant de découvrir le fonctionnement interne de la CAE.
  • Au sein de la CAE, nous avons plusieurs groupes-métiers d’entrepreneur·ses. Avec le groupe des métiers de la formation, nous poursuivons un processus de certification qualité Qualiopi qui sera indispensable en 2022 si nous voulons donner des formations financées par les OPCO. Je suis en train de découvrir la complexité des réformes successives de la formation professionnelle continue, l’énergie que cela demande aux organismes de formation et combien cela met en difficulté les petites structures. Nous avons donc travaillé sur l’identité du collectif de formateur·ices : pas facile du tout ! Mais nous avons réussi à trouver une identité qui n’a pas été un choix par défaut. Affaire à suivre, donc !
  • Toujours au sein de la CAE, avec Marie-Lorraine, Mathieu et Franck, nous construisons un événement destiné aux professionnel·les dans le cadre de la Nantes Digital Week. Notre but est de partager nos expériences et questionnements sur l’impact de nos choix numériques. On y parlera éco-conception, hébergement, choix éthiques et logiciels libres (ça, c’est moi). Il nous reste à trouver un lieu si cela peut se dérouler en présentiel, mais je suis ravie d’y participer.

Mes peines

  • La Gazette des Communes m’a contactée afin d’avoir mon avis pour un dossier autour des bibliothèques et du Covid qui sortira cet été. Je suis assez nulle sur cet exercice et j’ai vraiment eu l’impression d’enfoncer des portes ouvertes et de dire des banalités inintéressantes. Ce n’est pas la première fois que j’ai des difficultés à structurer ma pensée dans des moments similaires, il faut vraiment que je travaille ça.
  • Les débats parlementaires sur l’appli stop-covid permettent de mesurer le manque de culture numérique de bon nombre de parlementaires et c’est triste.

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