Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.
Mes joies
- Nous continuons à travailler pour Sarthe lecture. Nous avons effectué nos dernières visites de bibliothèques et avons co-animé une réunion de bilan et de prospective avec Sarthe lecture et des bibliothécaires du réseau sarthois. C’est vraiment passionnant et je me rends compte que ça me fait bouger sur ma propre vision de la place du numérique en bibliothèque.
- Je vais effectuer quelques vacations pour l’Université de Poitiers, suite à la sollicitation de Marion Coville. Je vais sensibiliser les étudiant-es aux questions de surveillance, de données personnelles, de RGPD, mais aussi de Communs numériques. J’ai hâte !
- J’ai animé la soirée inaugurale des rencontres d’illustrateur-ices de Vertou. Ca s’est bien passé, les retours sur ma prestation sont élogieux, mais je crois que je ne me sens pas tout à fait à ma place dans un environnement politique et cadré comme celui-ci.
- J’ai animé un atelier sur les questions de surveillance pour des bénévoles du Planning familial. C’était super chouette (et là, j’avais vraiment l’impression d’être à ma juste place).
- J’ai animé la deuxième partie de la formation à distance sur le droit d’auteur en bibliothèque pour la bibliothèque départementale du Gers. Au programme : domaine public et Communs.
- J’ai participé à mon premier Ask me Anything sur Twitch pour les 5 ans d’Exodus Privacy et c’était rigolo.
- On a fait une proposition pour les JDLN 2023, on espère qu’elle sera retenue !
- J’ai fini le MOOC Exercer son esprit critique : données et raisonnements fallacieux. Même si j’ai quelques réserves sur la forme, c’était bien quand même. Et donc je cherche un nouveau MOOC !
Mes peines
- Le tribunal de commerce n’est toujours pas content de ce qu’on lui envoie pour transformer l’Etabli en coopérative. C’est tellement chiant, kafkaien, incompréhensible.
- Depuis plusieurs mois, j’ai des soucis techniques en visio : soit le gain de mon micro sest trop faible, soit je sature. Il faut donc que je fasse des tests pour voir d’où ça vient, mais il me semble que cela ne vient pas du micro…
Des recommandations à écouter, lire ou voir !
- La stratégie financière de Netflix, de la satisfaction de l’abonné à celle de l’actionnaire, par Louis Wiart. Une intéressante étude sur le modèle économique de la célèbre plateforme.
- Chaban-Delmas, le dernier gaulliste social, par Usul et Ostpolitik. Comme tous les autres portraits faits par ce duo pour Blast, c’est intéressant et ça me permet de découvrir une personnalité politique dont je ne connais que le nom.
- La 11e saison du très bon podcast Mécaniques du journalisme de France culture est sortie. Elle permet de découvrir les coulisses de l’affaire Hulot, de la difficulté de faire parler les victimes et des pressions subies par les journalistes. A écouter ici
- J’ai fini cet excellent livre de deux sociologues du travail sur l’école 42. Il permet de comprendre assez finement comment cette dernière est un projet patronal néolibéral.
- Un soulèvement populaire est-il possible en Russie, par Témoins d’actu (RFI). Ce podcast permet d’appréhender les biais occidentaux sur le traitement médiatique de la fuite des russes qui veulent échapper à la mobilisation.
- Des catastrophes pas naturelles, par Les Pieds sur Terre : deux récits de vies chamboulées de façon très concrète par le réchauffement climatique.
- J’apprécie de plus en plus Code source, le podcast du Parisien qui explique en 20 minutes un sujet d’actualité. J’y vois ainsi plus clair sur pourquoi l’Etat reprend la main sur EDF, Magali Berdah, Giorgia Meloni, Bilal Hassani ou encore les procédures judiciaires qui concernent Eric Dupont-Moretti
- L’épisode 2 de Que vaut la psychalanyse, par Méta de choc est passionnant. Il revient sur comment Freud a élaboré ses différentes théories.
- Ca fait du bien d’écouter Maiwann, interrogée par Mary pour Resnumerica.
- “Construire la presse indépendante comme un archipel” : voici l’évocatrice conclusion de l’épisode du podcast médiane avec Hervé Kempf, sur la création de Reporterre.