Mon parcours
Titulaire d’un master de droit public, j’ai toujours souhaité travailler au service de l’intérêt général et suis devenue bibliothécaire de 2003 à 2019. Polyvalente et curieuse, j’ai pu ainsi accompagner des publics divers, exercer des missions variées et me suis spécialisée dans la médiation numérique.
Formatrice depuis 2016, je suis intervenue en particulier sur les inégalités face au numérique, les questions environnementales et la numérisation du service public. J’ai toujours eu un point de vue technocritique, qui s’appuie sur l’éducation populaire politique : nous sommes toutes et tous expert·es du numérique, ne serait-ce que sur nos propres usages et c’est un sujet à mettre collectivement au travail.
Par ailleurs, je milite depuis 2017 dans différents collectifs autour des libertés numériques : protection de la vie privée, lutte contre la surveillance ou encore promotion des Communs numériques.
Je suis devenue foratrice indépendante en 2019 et en 2021, j’ai créé avec le formidable Romain Renaud une coopérative d’éducation populaire, l’Etabli numérique. Nous y avons mené pendant quatre ans des missions d’accompagnement de structures, de création d’ingénierie pédagogique, d’animation de formations et d’ateliers autour des enjeux du numérique. Faute de modèle économique viable, nous avons décidé d’arrêter en août 2025.
Ma reprise d’études
Je me suis vraiment passionnée pour le sujet du travail, sous différents angles.
Je me suis par exemple beaucoup questionnée au moment de la structuration de mon activité d’indépendante : l’adéquation de la forme juridique à des valeurs, les compromis entre modèle économique et positionnement technocritique ou encore la perméabilité entre indépendance et auto-exploitation.
J’ai accompagné plusieurs collectifs de travail ou réseaux professionnels sur les questions numériques et j’ai trouvé ces missions très stimulantes.
Enfin, en tant que formatrice, je suis régulièrement intervenue auprès de professionnel·les, bousculées dans leurs missions par la numérisation du service public. Ces formations ont été l’occasion pour elles d’inscrire leur problématique individuelle dans une compréhension plus systémique de leur situation et de réfléchir à des modalités d’action.
Avec toutes ces expériences, j’ai eu envie de creuser plus loin. Cela fait par ailleurs de nombreuses années que les sciences sociales et en particulier la sociologie m’apportent de la réflexivité sur mes activités professionnelles et militantes. L’idée de reprendre mes études en sociologie a peu à peu fait son chemin.
J’ai candidaté à l’université de Nantes et j’ai été admise en Master 2 de sociologie “Santé et conditions de travail”. Cette année 2025-2026 va se dérouler en alternance, la moitié du temps sur les bancs de la fac et l’autre moitié au sein de la coopérative Codeureuses en liberté pour qui je vais travailler sur les risques professionnels.
En savoir plus sur moi
J’ai été interviewée pour des podcasts :
- De la dame du digit@l aux travailleurs du clic, technocritique en bibliothèque avec Julie Brillet, par Deux connards dans un bibliobus, 5 avril 2024.
- Médiation numérique et libertés informatiques, par Libre à vous, 8 octobre 2024.
J’ai également participé à plusieurs tables rondes ou co-animé plusieurs conférences :
- L’éducation populaire, ce n’est pas que des post-its !, avec Mélissa, pour les Journées du logiciel libre de 2024
- Qu’est-ce que c’est, un accompagnement émancipateur au numérique ? avec Romain Renaud, pour les Journées du logiciel libre 2022
- Table ronde sur le futur des métiers de la médiation numérique pour le “numérique en communs” local de Nantes de 2022
Me contacter
Le plus simple, c’est le mail : contact [a] juliebrillet.fr !