Notes hebdo #36
27 novembre 2020
Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.
Cette semaine
Une semaine marquée par des événements très positifs.
Mes joies
- J’ai terminé la formation à distance autour de l’EMI pour la bibliothèque départementale de l’Aisne. Elle s’est vraiment super bien passé : les conditions étaient top (aucun problème technique, un nombre de participant·es idéal…), j’étais satisfaite du contenu théorique, des modalités pédagogiques et les échanges ont été vraiment très riches. Ca s’est tellement bien passé que certaines participantes ont décidé de fonder un fan-club… de moi.
- J’en ai profité pour mettre à jour la rubrique formations de mon site en y incluant les formations à distance que je propose.
- J’avais été interviewée avec mon compère Lovis_IX pour l’association Exodus Privacy il y a plusieurs semaines par Xavier De la Porte. L’épisode du Code a changé est sorti. A l’écoute, j’ai vraiment ressenti une très forte fierté, collective mais aussi individuelle. J’ai aussi réalisé que je crois que j’aime ma voix alors que, pendant longtemps, ça n’a pas été le cas.
- J’ai participé à un arpentage (lecture collective d’un ouvrage) en ligne, animé par La dérivation. C’était hyper chouette et ça fonctionne bien en ligne. Bref, si vous voulez programmer une animation à distance autour de la lecture collective, n’hésitez pas à faire appel à elleux !
- Il me reste des choses à faire cette fin d’année, mais j’ai beaucoup moins d’échéances ou d’obligations en décembre. Bref, je vais lever le pied et me prévoir des vacances.
- J’ai assisté à la conférence de Lunar organisée par Game Impact autour de la SF, des futurs (in)désirables et de l’acceptibilité sociale. J’ai trouvé ça super. Il faut vraiment que je lise les livres d’Ursula le Guin, un jour.
Mes peines
- La visibilité du podcast Le code a changé a suscité des échanges et, parmi ceux-ci (et un message privé reçu), le travail d’Exodus Privacy et/ou celui de Shoshana Zuboff a été assimilé par certains à un raisonnement complotiste. Par extension, me faire “traiter de complotiste” m’a beaucoup interrogé. Mon premier réflexe a été de me défendre en m’appuyant sur les preuves… Et je me suis retrouvée à vouloir répondre par un argumentaire similaire aux deux personnes qui défendent Hold-up dans cet excellent article de la revue des médias : “Je ne suis pas quelqu’un de crédule, je suis quelqu’un qui cherche”. Depuis, je m’interroge : qu’est-ce qui fait que quelqu’un va assimiler un discours à du complotisme ? Qu’est-ce qui en fait les limites ? Ce terme n’est-il pas aussi utilisé à mauvais escient pour disqualifier une vision du monde qui ne nous convient pas ? Bref, je réfléchis…
- J’ai donné une formation pour l’ABF autour de l’action culturelle et des partenariats. 6 heures de Zoom, avec 18 participant·es, même avec des pauses, des travaux en sous-groupe, ça ne marche pas bien. J’ai un autre cours lundi, je leur ai envoyé mon cours enregistré avec le diaporama et proposé d’en discuter par demi-groupe. J’espère que ce sera plus confortable.
- Avec la loi sur la sécurité globale, je ne rigole plus du tout de la dystopie mise en place et je suis en colère. On parle beaucoup de l’article qui concerne le fait de filmer la police et on oublie l’extension de la vidéo-surveillance ou de la reconnaissance faciale.
- Avec les cours à l’université en distanciel qui se poursuivent au moins en janvier, je dois décider des modalités pédagogiques des cours que je vais donner en 2021. Comme ce sont de nouveaux cours, dans un environnement que je maîtrise peu, avec des étudiant·es que je ne connais pas, je suis un peu perplexe. Je vais prendre le temps d’y réfléchir la semaine prochaine.
Vu, lu, joué, écouté
- J’ai complètement oublié de partager le plaisir que j’ai eu à dévorer la série The Queen’s Gambit. Je souscris pleinement à ce qu’en écrit Mélanie Fazi
- Le podcast Parler comme jamais qui s’intéresse à la linguistique a invité Maria Candea, socio-linguiste et Philippe Poutou autour des paroles ouvrières. C’est très intéressant.
- Dans les yeux de Céline, interview d’une bibliothécaire aveugle à la médiathèque Valentin Haüy.
- Pourquoi l’info va mâle, entretien avec Alice Coffin par Les couilles sur la Table et Camille.