Notes hebdo #54
11 juin 2021
Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.
Cette semaine
Nous sommes mi-juin, et, enfin, je lève le pied après un rythme très dense les 4 dernières semaines. Je n’ai pa eu le temps de faire mes notes hebdo la semaine dernière, voici donc de quoi vous rassasier !
Mes joies
- J’ai donné une formation à distance sur les actions culturelles intergénérationnelles pour la bibliothèque départementale de Meurthe et Moselle. Le groupe était sympathique, mais moins à l’aise sur le numérique que dans mes formations habituelles. Cela a suscité quelques difficultés, même si globalement tout s’est bien passé. Cela m’a fait réfléchir, encore, aux conditions de réussite de la formation à distance. J’ai envie d’écrire à ce sujet un billet #2 suite à mon premier texte.
- Je sors d’une formation autour de la médiation numérique en bibliothèque pour Biblio Gironde. Elle s’est faite à distance, sur deux jours et s’est très bien passée. Le groupe était super, et je crois que sur ce sujet je suis comme un posson dans l’eau. J’ai vraiment alors l’impression d’arriver avec plein d’outils et de ressources, que j’adapte en fonction des besoins du groupe et du cadre de la formation. Je crois que c’est la première formation où je ne suis pas stressée et où je ressens une aisance détendue.
- J’ai fait passer de nombreux entretiens pour les sélections du DU d’assistant des bibliothèques et de la licence pro de bibliothèques et documentation de 2021-2022. J’étais à chaque fois en binôme avec Catherine, Isabelle, Katell, et Sophie. C’était hyper intéressant de rencontrer toutes ces personnes qui veulent devenir bibliothécaires ou documentalistes.
- Avec mon futur associé, nous avons rencontré l’équipe du LUNE, ce lieu du département de Loire-Atlantique où j’ai l’habitude d’intervenir. Nous allons en effet animer desateliers tous les deux pour la Nantes Digital Week et prévoyons également de créer un nouvel atelier autour des datas à l’automne. Chic !
- J’ai eu ma première dose de vaccin. J’en suis soulagée.
- J’ai aidé une collègue à préparer l’oral de bibliothécaire territorial. Elle l’a eu… Avec 19,25 à l’épreuve d’entretien avec le jury !
- J’ai commencé à faire un puzzle de 1500 pièces. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. Cela explique le nombre de podcasts relayés ci-dessous (et encore, je n’ai pas tout mis).
Mes peines
- A part la montée de l’extrême-droite, tout va bien. Ah et si, cette histoire de déconjugalisation de l’AAH qui semble sombrer dans les oubliettes. Révoltant.
Une sélection des écoutes et lectures de la semaine
- J’ai fini L’Âge du capitalisme de surveillance de Shoshana Zuboff, livre important et imposant pour qui s’intéresse à la question de la surveillance et des libertés numériques. J’avoue, j’y ai appris des choses, mais j’ai trouvé ça long et pénible et un certain nombre de raisonnements me paraissent discutables.
- Je continue à être un peu déçue par la nouvelle saison du podcast Le Code a changé. Je trouve ça moins percutant et j’ai l’impression que Xavier de La Porte invite trop ses potes. L’aspect subjectif est important dans les podcasts, mais là, bof.
- J’ai dévoré le pouvoir des mères, Prendre soin, penser en féministe d’après, féminisme et handicap, les corps indociles, et Un autre homme est possible, par un podcast à soi. C’est un podcast très soigné et qui me touche beaucoup.
- Bure, Bure, Bure ! de Mayday, qui est très chouette
- Le nouvel épisode du Coeur sur la table sur la prédation dans la séduction hétérosexuelle. Je recommande !
- J’ai tenté l’épisode 2 du podcast Chut!, mais le numérique “inclusif” vu au prisme des grandes entreprises capitalistes, ne me convient définitivement pas.
- Nice, laboratoire du lobby de la surveillance : les premiers épisodes sont bien faits, mais je n’y ai pas appris grand chose. Par contre, l’épisode trois explique d’oùvient Estrosi et en quoi sa politique de surveillance est électoraliste.
- Le très beau Prisons, les mots font le mur sur la langue en prison, par Parler comme jamais.