Notes hebdo #81
7 novembre 2022
Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.
Mes joies
- Nous continuons à travailler sur l’évaluation du projet numérique de Sarthe lecture. Nous avons terminé tous les entretiens et avons commencé la rédaction de la synthèse des questionnaires, entretiens et visites de bibliothèques. C’est vraiment passionnant de faire ça, j’espère qu’on aura d’autres contrats du même type en 2023.
- J’ai eu une semaine de vacances, c’était tout à fait appréciable.
- C’est la fête de l’arpentage en ce moment : j’en ai animé un pour la bibliothèque du CSE de la MAIF, je prépare celui de la médiathèque de Rezé, et la bibliothèque de Vertou va sans doute m’en commander un au printemps 2023.
- Après moultes tergiversations, j’ai créé un compte professionnel sur Mastodon.
- Les JDLN ont accepté notre proposition : rendez-vous en mars pour un arpentage de textes de chercheur·euses sur les jeunes et le numérique, histoire d’y voir plus clair !
- Le Capitole du libre a accepté notre proposition d’arpentage de textes sur le travail gratuit au sein du logiciel libre. J’étais enthousiaste, jusqu’à ce des personnes comme _Lila* alertent sur le manque de représentativité. La réponse du Capitole du Libre montre bien que quand t’es une femme, tu as moins de chances d’être sélectionnée.
- Nous avons animé deux Tech’chercheuses avec Romain et c’était cool !
Mes peines
- En ce moment, j’ai l’impression de mal gérer mon temps et de m’éparpiller. Il faut que je fasse attention.
Des recommandations à écouter, lire ou voir !
- J’ai adoré Le Monde de demain, série qui retrace l’histoire de l’émergence du hip-hop en France dans les années 1980.
- Je viens de terminer un livre sur l’écologie politique de l’extrême-droite française, qui s’intitule Les verts-bruns. Stéphane François, son auteur, défend l’idée que l’écologie politique n’est pas forcément de gauche et, pour cela, donne de nombreux exemples de réflexions écologistes construites au sein de la Nouvelle Droite et des Identitaires. C’est ardu, dense, mais j’y ai découvert une réalité qui m’était inconnue.
- Le podcast en 5 épisodes sur l’histoire d’Arte permet de comprendre l’évolution de la chaine et comment, en fonction des supports, elle touche un public d’âge différent. C’est joyeux et très bien réalisé !
- Lorsque Paul découvre une lettre cachée par son grand père communiste, il va enquêter et, en écho, comprendre combien le printemps de Prague a été une rupture pour les communistes français. Les fossiles et le marteau est un beau podcast d’Arte-radio qui mêle petite et grande histoire.
- A voix nue, avec Annie Ernaux. Ce que je retiens de ce très bel échange de 2002 entre Annie Ernaux et Geneviève Brisac, c’est l’importance d’écrire les vécus féminins et de les légitimer comme littérature. J’ai été très émue par ces 5 épisodes.
- Je découvre Dans la peau d’un·e journaliste d’investigation en Afrique. Le premier épisode met en lumière Sandrine Sawadogo, qui enquête sur les flux financiers douteux au Burkina Faso. Elle raconte comment elle travaille, la pression subie, l’importance d’enquêter de façon collective, son utilisation des outils numériques pour protéger ses communications, ce que ça change d’être une femme… Passionnant !
- La nouvelle série de Programme B, le serment d’Augusta, se penche sur les questions d’éthique dans le cadre des soins médicaux. Ce premier épisode s’intéresse aux corps gros, à combien les professionnel-les de la médecine peuvent faire preuve de grossophobie et les conséquences que ça a pour les personnes concernées (notamment de mauvais diagnostics et des ruptures dans le parcours de soin).