Notes hebdo #115
6 novembre 2023
Journal de bord hebdomadaire : formation, bibliothèques, médiation numérique et engagement.
Mes joies
- Je n’ai pas publié de notes hebdo depuis plusieurs semaines, car j’ai pris une dizaine de jours de vacances et j’y suis arrivée bien débordée et fatiguée. Je reviens avec un peu plus d’énergie.
- Nous avons publié le billet de blog Pourquoi faire de l’éducation populaire au numérique et j’en suis fière !
- J’ai animé un atelier d’hygiène numérique dans un cadre syndical, c’était chouette ! J’espère recommencer.
- J’ai proposé un article pour 24h de web et il a été accepté ! Il s’intitule pour le moment “Être alignée avec ses valeurs sans s’autoexploiter, j’essaye, mais c’est compliqué !”.
- Nous avons commencé à travailler pour Voxpublic sur des questions numériques et c’est super chouette. Je découvre le travail d’une association de plaidoyer, c’est un vrai métier !
- Numérique en communs m’a occupé pas mal de temps et d’énergie. J’ai représenté le hub conumm à la journée inter-hub et participé à plusieurs ateliers et tables rondes. J’ai croisé des copaines, adoré “l’atelier démonté” de praticable, mais globalement j’en ressors avec un très fort sentiment de frustration (cf. ci-dessous).
- Je continue à travailler pour Transiscope, je trouve peu à peu ma place et c’est agréable de travailler sur le temps long.
- Biblio gironde a accepté nos propositions !
Mes peines
- Une troisième proposition de formation refusée, ça fait beaucoup en quelques semaines. J’ai l’impression que plusieurs éléments jouent en notre défaveur : sur l’EMI, il y a beaucoup de concurrence et, notamment quand la demande est très centrée sur des problématiques très restreintes (le cyberharcèlement pour les pratiques numériques des ados, ou les fake-news pour l’EMI), on a du mal à ne pas élargir (parce que c’est intéressant, d’élargir !)
- Numérique en communs m’a épuisée : c’était trop bruyant, trop descendant et puis surtout je n’y ai trouvé aucun espace pour du vrai débat. Une copine, médiatrice numérique depuis 20 ans, me confiait l’impression de s’être fait hacker par les chargé·es de mission en inclusion numérique. J’ai décidé de ne pas y aller la dernière matinée, j’ai passé du temps avec Lilan des Métacartes, Angie de Framasoft, Neil de La contre-voie et Anne-Laure d’Animafac, c’était bien mieux.
Des recommandations à écouter ou lire !
- Mécaniques du journalisme - l’affaire Bygmalion. Comme souvent, j’ai dévoré les 4 épisodes où la journaliste de libération Violette Lazard raconte comment elle a travaillé sur cette affaire. C’est prenant comme un thriller et, forcément, une telle corruption et utilisation de l’argent public met fort en colère.
- Thune: Meghan, en CDI, n’est plus payée depuis 8 mois qui permet de plonger dans le monde merveilleux des start-ups où “on est une grande famille”, sauf quand il n’y a plus de trésorerie et que seul-es les confondateurices sont au courant.
- J’ai bien aimé la BD Une farouche liberté : Gisèle Halimi, la cause des femmes qui s’appuie sur un livre d’entretiens avec la journaliste Annick Cojean et raconte le parcours de l’avocate féministe. C’est pas mal du tout, ça manque un peu d’aspérité (très “à la gloire de”) mais ça permet de remettre son parcours dans une perspective historique et militante.
- Terminé et adoré Triste tigre de Neige Sinno.
- Travail (en cours): Comment rendre sa boîte plus écolo quand on a déjà beaucoup de boulot ? : quand on travaille, qu’on prend conscience des enjeux environnementaux, comment fait-on pour faire bouger son employeur ? Dans ce #podcast, deux exemples concrets qui montrent à la fois l’importance de ne pas rester seule, mais aussi les limites de nos organisations hiérarchisées qui reposent avant tout sur la bonne volonté en matière environnementale.
- Le dernier Des poils sous les bras est un entretien avec la sociologue du travail Sophie Bernard, autrice du livre “UberUsés, le capitalisme racial de plateforme”. C’est une bonne synthèse des problématiques du capitalisme de plateforme, mais surtout une analyse de qui sont les chauffeurs, principalement des hommes racisés et de ce que signifie le soutien sans faille de Macron à Uber.
- J’ai adoré le documentaire Entre nos mains sur les salariées d’une usine de lingerie en faillite qui tente de reprendre l’entreprise en SCOP en 2009. C’est hyper intéressant, notamment sur ce que ça change de faire collectif dans les relations de travail, mais aussi parce que j’ai trouvé hyper chouette la façon dont le travail et la parole des ouvrières sont filmées. C’est émouvant, j’en ressors vraiment touchée.
- Beaucoup aimé LSD, La série documentaire: Se souvenir de Sam . Antoine Tricot enquête sur la vie d’un ami de sa grand mère, Sam, peintre juif survivant d’Auschwitz. J’ai aimé le rythme, où on apprend la petite et la grande histoire en même temps qu’Antoine et les vides du récit.
- Chaleur Humaine: Comment parler du climat sans en faire un sujet d’affrontement ? : il y a vraiment des choses à piocher dans cet épisode !
- Deux podcasts qui remuent le bide : Déni de mariage par Les Pieds sur Terre et La prison c’est pas l’hôtel.
Ailleurs
Chez Thomas